Description

Richard, qui a perdu son père lors de la Première Guerre mondiale, reçoit une carte postale de son amour d’enfance, Joséphine. Elle veut le rencontrer une dernière fois, juste au moment où son épouse, Anna-Maria, est mourante. À travers les yeux de Richard, le lecteur participe aux grands événements du XXe siècle : les deux guerres mondiales, la guerre froide, l’Exposition universelle de Bruxelles et la chute du mur de Berlin. Un récit prenant, où l’Histoire se met à vivre.
Philippe Bastien est un écrivain flamand connu pour ses récits captivants, remplis de suspense et d’intrigue. Avec un regard aiguisé pour le détail et des personnages réalistes, il emmène ses lecteurs dans un voyage intense. Il a été le premier auteur flamand à remporter un Indie Award aux Pays-Bas pour son livre Winteruren (Heures d’hiver), désormais traduit en français.

L’avis des lecteurs : 

La couverture de ce livre est vraiment magnifique et c’est elle qui m’a convaincue de le lire. Normalement, dès que j’entends le mot « guerre », je repose un livre immédiatement. En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit : « Ce n’est absolument pas mon genre ». Et pourtant, je suis tellement heureux d’avoir suivi mon intuition.

J’ai lu avec une grande attention l’histoire de Richard, que l’on découvre en 1989, au chevet de son épouse Anne-Maria, mourante, au moment même où il reçoit une carte postale de son amour de jeunesse, Joséphine. À chaque chapitre situé dans le présent, on replonge dans un moment du passé. Pas de manière chronologique, mais au fil des souvenirs qui remontent dans l’esprit de Richard : l’Exposition universelle de 1958, son enfance dans les années 30, ou encore son passage à Breendonk, où l’on vit l’horreur des tortures.

Chaque souvenir est une pièce du puzzle qui compose la vie de Richard. Chaque instant passé aurait pu changer le cours de son présent. Et reverra-t-il un jour Joséphine ?

Ce livre est, selon moi, une véritable pépite. À lire absolument.
Cinq étoiles !

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Ina Cottenier

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Ce magnifique livre vous emmène dans un voyage à travers les années de guerre et au-delà. Une histoire d’amour exceptionnellement prenante entre Richard et ses deux grands amours : Anna-Maria et Joséphine. Amitié, amour, trahison et intrigues se succèdent au fil des pages.

Le récit est fluide, captivant, et difficile à lâcher. La couverture du livre est très attrayante. Les personnages sont bien construits et prennent vie sous vos yeux.

Le seul « petit » bémol… c’est qu’on aurait aimé que le livre dure un peu plus longtemps.

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Edel

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L’histoire tourne autour de Richard, qui, au chevet de sa femme mourante, évoque son amour de jeunesse, Joséphine. Ira-t-il la retrouver, ou choisira-t-il de rester auprès de son épouse dans ces derniers moments ?
Avec elle, il se remémore des souvenirs, en grande partie situés pendant la Première Guerre mondiale : la captivité à Breendonk, l’instinct de survie, mais aussi les prémices d’un amour naissant.

Le récit est écrit de telle manière qu’on est emporté dans la vie d’avant, durant et après la guerre. Il est raconté à la première personne, ce qui crée une proximité immédiate avec le narrateur. On ressent toutes les émotions, ainsi que la tension, presque en temps réel.

Les personnages sont finement développés et possèdent une réelle profondeur. Ils ne sont pas idéalisés : personne n’est parfait, personne n’est sacré.
Richard m’a particulièrement touché. Il a quelque chose de profondément humain, de sensible. Il a parfois besoin d’un petit coup de pouce pour faire un choix. Certaines décisions prises pendant la guerre ne sont pas des souvenirs dont il est fier, mais c’est justement cela qui le rend si authentique.

Heures d’hiver est un véritable coup de cœur pour tous ceux qui aiment les récits de guerre, mais aussi les romans empreints d’une touche d’humour et d’humanité.

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Marlous Visser

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C’est un magnifique chef-d’œuvre. Il m’a fallu un petit temps pour entrer dans l’histoire. Le livre a une structure particulière : dès le début, j’ai noté trois dates importantes : 1925, 1958 et 1989. Le récit se déploie selon trois lignes temporelles : celle d’avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, celle de l’époque de l’Exposition universelle et de la Guerre froide, et enfin celle de la vie contemporaine de Richard. Et à travers ces trois époques, un fil conducteur : l’amour.

L’histoire commence avec la carte postale que Richard reçoit de Joséphine, son ancien amour, qui ne cesse de réapparaître dans sa vie… sans jamais y rester. Elle lui écrit que ce sera peut-être sa dernière carte. Cette phrase le fait réfléchir. Y en a-t-il eu d’autres ? Où sont-elles passées ? Et si Anna-Maria, son épouse, les avait cachées pendant toutes ces années ? Qu’est-il arrivé entre ces deux femmes ?

Le passage qui m’a le plus bouleversée est celui des récits liés au Fort de Breendonk. Je n’arrivais qu’à imaginer une partie des horreurs, mais ce que je lisais était terrifiant et inhumain. Comment un être humain peut-il infliger de telles choses à un autre ? L’auteur est remarquablement bien documenté. En regardant le documentaire mentionné ci-dessous, j’ai entendu parler des atrocités, j’ai vu les images — et c’étaient celles qui jouaient déjà dans ma tête. Mais certaines choses étaient encore plus terribles que ce que j’avais imaginé.

Le récit de sa vie avec Anna-Maria est lui aussi passionnant. Finalement, ils ont tous deux traversé des épreuves très difficiles pendant la Seconde Guerre mondiale — des choses qu’ils ne pouvaient pas toujours se confier l’un à l’autre.

Les descriptions des événements sont très précises. Il est évident qu’un grand travail de recherche a été effectué en amont. Je recommande vivement ce livre. Il est raconté de manière très accessible, et on s’identifie facilement aux situations.

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Danielle Gemmel