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L’hymne à la vie

Ecrire un livre, c’est une vraie aventure humaine, émotionnelle où doutes, angoisses et manque de confiance surgissent de toutes parts surtout lorsqu’il s’agit d’une biographie … La peur d’être jugée, entre autre … De ne pas être à la hauteur quant au style de l’écriture surtout lorsque l’on a été longtemps, comme moi-même, le vilain petit canard boiteux, selon les professeurs, c’est-à-dire qualifiée de  « nulle en orthographe ».

Ce travail, me concernant, s’est fait en deux étapes :

* La première fois que j’ai commencé à écrire mon histoire, c’était en 2004. Je suis remontée dans mes souvenirs, ce qui n’a pas été sans me bouleverser plusieurs fois. J’ai cherché à le faire éditer mais sans succès. Aussi ai-je lâché en me disant que cela n’en valait certainement pas la peine. Il faut savoir qu’à partir de 2004, j’ai continué à écrire à chaque fois que je vivais un moment particulier. Les émotions, le ressenti sont donc vivants puisque vécus dans le moment présent de l’écriture.

* Par ailleurs, j’ai un don qui me permet d’entendre « ma petite voix ». Et durant 8 mois, je l’ai entendue me dire que c’était le moment de finir ce livre entrepris, il y a plus de 16 ans. A ce moment là de ma vie, je n’en avais plus du tout envie. Mais cela a été d’une telle insistance dans ma tête, que j’ai repris, en Septembre 2020, la finalité de l’écriture. Et deux mois après, j’avais un éditeur intéressé pour l’édition. J’en étais complètement éberluée.

J’ai été beaucoup guidée par ce que j’appelle « mes anges gardiens » pour la structure du livre. Quant à l’écriture, maintes fois au cours de plusieurs nuits, j’ai entendu des passages de mon livre. Je me suis levée et j’avais un cahier à côté de moi où je notais tout ce que j’entendais. J’avais une confiance totale en cette guidance. Dans les moments où je n’avais pas le courage de décrire mes blessures profondes, je me suis sentie assistée, soutenue et portée par cette énergie de lumière, dans l’écriture pour en révéler la justesse dans les faits.

Quant aux rituels. Je n’écris jamais sans avoir de la musique en toile de fond (musiques de films de grands compositeurs) et des bougies pour que la lumière soit à mes côtés dans la vérité et l’éloquence de ce que j’expose.

Lorsque j’ai reçu un mail de l’éditeur m’informant de son intérêt pour mon histoire, un sentiment de fierté et de paix de pouvoir me dire : « Waouh, tu l’as fait ». Je me suis félicitée d’avoir eu ce courage de pouvoir écrire toutes ces choses difficiles en faisant fi de la peur du regard de l’autre, des autres.

Combien la vie m’a largement récompensée d’avoir dépassé mes limites. Dès sa parution, les retours ont été très incroyables … De ceux auxquels je ne m’attendais pas, à savoir : le simple fait que certaines personnes me connaissent depuis quelques années, et pour d’autres depuis peu, jamais elles n’auraient pu imaginer que je puisse avoir vécu une telle vie … Traîner un sac de charbon si lourd sur mon dos sans que cela transparaisse, elles en ont été assez déroutées. Car les personnes m’ont toujours décrite comme une personne joyeuse, optimiste, rayonnante, calme et sereine.

Pour les personnes ne me connaissant pas, elles ont été étonnées de tant d’amour dans l’énergie que dégage mon histoire eu égard, paradoxalement, à une vie si difficile et traumatisante. La dureté de mon histoire n’a pas entaché le fait qu’elles sont allées jusqu’au bout du livre car le style de l’écriture les y a engagées sans aucun effort.

L’originalité de mon histoire n’est pas tant dans le fait d’avoir vécu une histoire « anormalement traumatisante » mais surtout qu’elle soit auréolée de tant d’amour dans son récit. Ce qui a très bien été perçu dans les retours des lecteurs que j’ai eus jusqu’à ce jour.

Dans la mesure où je peux me permettre un conseil … Quel que soit le sujet de votre histoire, de votre livre, ne baissez jamais les bras. Un pas à la fois, et le temps sont les meilleurs garants de votre réussite dans la finalité de votre projet. N’hésitez pas à vous poser cette question : « Quel est le pire qui pourrait m’arriver si je me mettais à nu dans l’écriture d’un livre ». Et, répondez-y sincèrement sans aucune barrière ni limite.

Ensuite, posez-vous cette autre question : « Quel est le meilleur qui pourrait m’arriver si j’écrivais cette histoire ? ». Et, répondez-y sincèrement sans aucune barrière ni limite, même si cela vous paraît complètement insensé et hors norme. Car au niveau de l’univers, il n’y a aucune limite … Tout est infini et à porté de mains pour celui qui a la foi en lui, et en ce qu’il est.

Vous aurez ainsi les tenants et les aboutissants de votre démarche. Ca marche … Croyez-moi ! Et, belle route de lumière à tous ceux et à toutes celles qui sont sur le point de mettre un point final à leur récit.

Juliette B.

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