Pétain-Pershing, frères d'armes
de Jean-Claude Streicher
ISBN: 978-2-38441-038-5
19,00€
Pas sûr que le Maréchal Pétain ait jamais été pro-allemand. Car, en fait, il n’a jamais cessé d’être pro-américain. Jusqu’au bout des ongles. Puisqu’il avait clairement conscience des rapports de forces et que, comme en 1917, la France ne pouvait vaincre militairement l’Allemagne sans le secours de l’Amérique.
Sa relation avec le général Pershing, qui avait commandé le corps expéditionnaire américain en France sous ses ordres jusqu’à la paix, le prouve amplement.
Vie du livre
Description
Pas sûr que le Maréchal Pétain ait jamais été pro-allemand. Car, en fait, il n’a jamais cessé d’être pro-américain. Jusqu’au bout des ongles. Puisqu’il avait clairement conscience des rapports de forces et que, comme en 1917, la France ne pouvait vaincre militairement l’Allemagne sans le secours de l’Amérique.
Sa relation avec le général Pershing, qui avait commandé le corps expéditionnaire américain en France sous ses ordres jusqu’à la paix, le prouve amplement. Contrairement au général britannique Haig, celle-ci a été sans orages, puisqu’elle reposait sur des tempéraments égaux en sobriété et placidité. Elle s’est continuée après 1919, Pershing ayant accepté la responsabilité de l’aménagement et de l’entretien des monuments et cimetières militaires américains en France. Il venait donc presque chaque année en France pour les inaugurer, le plus souvent aux côtés de Pétain, tous deux se qualifiant alors mutuellement dans leurs discours de « frères d’armes ».
À sa réception à l’Académie française, le Maréchal a fait l’éloge de Pershing, puis il l’a fait entrer à l’Institut de France. Pétain a également patronné le double monument équestre La Fayette-Pershing de Versailles, avant de l’inaugurer avec lui, en présence de l’American Legion, en octobre 1937 pour les vingt ans de l’entrée en guerre américaine. À chaque occasion, face aux neutralistes américains, tous deux ont réclamé la relance de l’alliance de 1917.
Ancien journaliste, historien de l’Alsace et des Alsaciens, et notamment de la relation Alsace-Pétain-Vichy, Jean-Claude Streicher traite un sujet inédit, comportant bien des aspects insoupçonnés, escamotés, et pourtant extrêmement révélateurs sur des questions essentielles, continuellement présentes dans les médias.