Une société de plus en plus brutale, l’identité de genre, la franc-maçonnerie, sont les trois volets du parcours insolite de Léa Saby, l’héroïne du roman. Souvent voyeur, parfois ignorant, le lecteur partage avec elle deux ans d’une vie pleine de rebondissements ou d’obstacles à surmonter : transformation, confrontations, amours, amitiés, xénophobie… Deux années durant, semblable au papillon que dépeint Goethe, Léa va défier la lumière contre l’intolérance des réseaux sociaux ou la violence des convictions contrariées. Elles seront autant d’épreuves initiatiques, au risque pour elle de se brûler les ailes. Au fait, l’histoire se passe en 2045 ou bien de nos jours ?
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Après la parution d’un livre autobiographique, puis un autre sur la biographie d’un personnage illustre, ce roman dont l’action se passe dans un futur proche, fut rédigé en dix-huit mois. Fuyant les ateliers d’écriture qui font appel aux mêmes formes littéraires, aux mêmes formules qui lissent la présentation de tout œuvre originale et des scenarii, je raconte davantage que j’écris ; j’essaie de visualiser le mot juste avant de l’ajuster aux autres, mais seulement les jours de chance. Ce genre d’exercice m’amuse sans omettre mes expériences acquises dans le relationnel. Voilà pourquoi une page ne reste jamais blanche longtemps.
Jean-Philippe Marcovici