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Prendre pleinement part à la vie


« Pourquoi nous agissons si faiblement collectivement alors que nous savons ce qu’il y a à
faire ? »

Je suis écologue auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux pollinisateurs et à la
biodiversité¹. Plutôt que des réponses accusatrices, je propose des pistes claires, constructives et abordables.
Mon livre qui vient de paraitre aux éditions Maïa est un essai sur le thème de l’écologie
globale : prendre soin de soi, des autres et de la nature.
Car tous ces aspects sont en lien et en complète synergie.

Moi, nous et les abeilles :

La dégradation des écosystèmes s’accélère, car les destructions considérables déjà opérées –
comme celle de la flore- entrainent d’autres disparitions – comme celle des pollinisateurs.
Nous connaissons le chemin qu’il nous reste à prendre : réaliser le fait que le conditionnement
économique, politique et social nous a mené à des extrémités ; et, en conséquence, reprendre le
chemin de la vie, celui des choix responsables, enthousiastes et conscients.
En nourrissant la relation à nous-mêmes, aux autres et à la « nature », nous allons réintégrer des
conditions de vie bénéfiques à notre épanouissement, en relation effective avec nos besoins et
envies qui sont en cohérence avec ceux de la société et de la biosphère qui accueillent notre
existence.
L’attention pour les abeilles illustre le lien bénéfique avec la vie sauvage. Ce « sauvage », tapi au
fond de nous, nous intrigue et nous attire… Nous y sommes attachés même quand il nous peut
nous faire peur !


Prendre soin de soi et interagir de manière féconde :


Eloigner la vie sauvage, la détruire, dans l’espoir de ne plus rien avoir à faire à elle, finit par
dégrader nos conditions de vie, jusqu’à les anéantir…
La violence généralisée exercée intensivement sur les êtres vivants passe nécessairement par
l’acceptation tacite de la violence exercée à l’encontre de nous-mêmes. Nos besoins les plus
élémentaires – convivialité, respect, amour – sont le plus souvent ignorés, sinon bafoués.

Le travail de prise de conscience de soi est non seulement source de bien-être individuellement,
mais absolument nécessaire à la construction de relations humaines dignes de ce nom et
bénéfiques collectivement.
La restauration des écosystèmes en découlera… naturellement.
Pour faire de l’écologie un grand projet commun, auquel chacune et chacun peut
participer avec bonheur, il est indispensable d’y inclure l’écologie sociale et l’écologie
intérieure.


Mon essai, publié aux éditions Maïa, n’a pas d’ambitions philosophiques particulières, mais
constitue un guide regroupant de belles suggestions et des réflexions simples mais profondes,
tournées vers la mise en pratique.
Il va nous aider à préciser et poursuivre jusqu’au bout des pistes personnelles constructives. En
partant de nos besoins et envies mis de côté, en utilisant nos ressources intimes et collectives,
nous avons toutes et tous accès à une existence pleinement assumée et suffisamment sereine
pour vouloir en partager les révélations, les joies et les épreuves.

¹ Petit manuel d’apiculture douce en ruche Warré, éditions Terre Vivante, 2019
Les produits de la ruche, de leur production à leur usage, éditions du Puits fleuri, 2021


Yves Robert

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