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Les récits du Transsibérien

Il s’agit d’une série d’histoires courtes à propos ou autour du Transsibérien, ce train qui traverse toute la Russie de Saint-Pétersbourg à Vladivostok. Le livre parle, entre autres, de la construction de cette voie ferrée à la fin du dix-neuvième siècle qui a été l’un des éléments déterminants du développement de la Sibérie depuis cette époque.

Ce livre vous propose de voyager à l’intérieur du train et d’y rencontrer à la fois les passagers, les employés, mais aussi tous les commerçants qui l’utilisent pour y gagner leur vie. C’est aussi un prétexte pour évoquer certains événements parmi les plus marquants qui se sont succédés au cours du dernier siècle en Russie, tant il est vrai que la période a été riche en tragédies politiques ou militaires.

Je suis un ancien professeur de russe dans l’enseignement supérieur et j’ai beaucoup voyagé en URSS ou, depuis son éclatement, dans de nombreux pays qui en sont issus. J’ai contribué au développement de relations universitaires avec la Russie et l’Ukraine

L’écriture pour moi, c’est d’abord un lieu calme. Il y avait chez moi une pièce sans fenêtre, je l’ai aménagée, elle ne contient que des livres, de la musique, un fauteuil et mon bureau avec l’ordinateur. Pas de téléphone, les bruits de la maison ne me parviennent pas. J’ai besoin de calme. J’écris sur ordinateur, car mon écriture manuelle est si mauvaise que je ne parviens pas toujours à la relire.

J’ai plusieurs commencements d’histoires. Soudain l’une semble offrir plus de développements possibles. Je mets les autres de côtés, pour plus tard, ou pas. 

J’écris assez vite quelques pages d’un coup. Tous les deux ou trois jours, je relis, corrige, transforme, améliore (j’espère). Au bout d’une semaine je reprends tout à nouveau. Quand un tiers du texte environ est écrit, je relis encore et corrige encore. Puis, je relis à la fin et, lorsque je suis satisfait, je fais relire à Geneviève, mon épouse qui peut me faire toutes les observations qu’elle veut. Le plus souvent j’en tiens compte. Enfin, je confie le texte à des amis pour une dernière correction orthographique et des remarques sur le livre lui-même.

En fait, je pense à mes livres en permanence, même ceux dont j’ai laissé de côté l’écriture. Quand des idées nouvelles me viennent, événements, nouveaux personnages, développements de leurs caractéritiques, je les note pour les utiliser plus tard ou tout de suite si elles sont en rapport avec mon livre en cours. Je fais beaucoup de recherches documentaires dans ma bibliothèque ou sur internet, car il y a souvent une part d’Histoire dans mes livres.

J’ai quelques thèmes qui me tiennent plus particulièrement à coeur, l’émigration, mes ancêtres (c’est un peu la même chose), l’Ukraine, la Russie, l’Espagne, la diversité des cultures et leur rencontre fructueuse. La rencontre me paraît un ressort fondamental de l’écriture.

Jacques Sanchez

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