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Tribulations poétiques

de Iouri Aubert
ISBN: 9782379167287

18,00

Voilà plus d’un mois qu’en vain je tente d’accoucher de ces lignes qui résumeront mes Tribulations Poétiques, jamais je n’y étais parvenu, jusqu’à maintenant. Et pour cause, rude est la tâche que celle de synthétiser mon âme pour la rendre attrayante, pour vous faire croire qu’il vous sera agréable de la découvrir ! Ladite besogne est tellement rude que je ne l’accomplirai pas, n’y voyez ici aucune lâcheté de ma part, en vérité, cette mission est digne d’un travail herculéen, et, après avoir mené une étude approfondie de ma généalogie, j’ai constaté que mon père n’avait pas pour statut social « Roi des dieux », ou Zeus, et que ma mère ne se prénommait pas Alcmène…

Catégorie : Product ID: 21279

Vie du livre

Description

Voilà plus d’un mois qu’en vain je tente d’accoucher de ces lignes qui résumeront mes Tribulations Poétiques, jamais je n’y étais parvenu, jusqu’à maintenant. Et pour cause, rude est la tâche que celle de synthétiser mon âme pour la rendre attrayante, pour vous faire croire qu’il vous sera agréable de la découvrir ! Ladite besogne est tellement rude que je ne l’accomplirai pas, n’y voyez ici aucune lâcheté de ma part, en vérité, cette mission est digne d’un travail herculéen, et, après avoir mené une étude approfondie de ma généalogie, j’ai constaté que mon père n’avait pas pour statut social « Roi des dieux », ou Zeus, et que ma mère ne se prénommait pas Alcmène… Ne pouvant être Hercule et n’être que moi-même, j’en ai conclu que je n’étais par conséquent pas capable d’écrire un tel texte, voilà pourquoi j’ai choisi de ne pas vous maquiller mon âme et de vous la présenter sous sa forme la plus véritable.
Je ne vous promets donc pas que lire ces vers sera agréable, découvrir mon esprit ne l’est pas, vous jugerez de la beauté de celui-ci à l’esthétique de mes poésies… En revanche, si vous lisez ce livre, il vous métamorphosera, il vous fera spéléologues, cardiologues, philosophes (si vous ne l’êtes pas déjà) et même amoureux de la poésie (et pourquoi pas de la mienne ?) ! En effet, vous entrerez dans ma boîte crânienne, la grotte de mon esprit, entendrez le battement de mon cœur dans le rythme de mes poèmes et appréhenderez le monde au travers de mes yeux. Cela ne vous rendra pas heureux.ses, ce n’est pas la mission de ce recueil, d’ailleurs il n’en porte pas, rappelez-vous que c’est moi qui l’ai écrit et non pas Hercule !
Pour faire simple, après être entrés en ce livre, vous en sortirez (ce qui est plutôt logique car on sort toujours de quelque chose dans lequel on est rentré, sauf si vous mourez pendant la lecture de cet ouvrage, bien sûr) voyageurs, mieux, wanderers ! Poussés par le flot de mes larmes, mélancoliques ou joyeuses, celui de mes sueurs charnelles, celui de mon sang versé à la guerre contre le monde, celui de mon encre créatrice, vous aurez vogué sur le fleuve de mes émotions, celui qui prend sa source en mon crâne.
Je n’ai jamais été bon pour me vendre, c’est pourquoi j’ai choisi de faire l’inverse : vous dire la vérité. Achetez mon livre, lisez-le, chérissez-le, détestez-le si vous le voulez, si vous le pouvez. Achetez mon âme, dévorez-la. Adoptez mon enfant, reniez-le s’il vous est insupportable, si vous le voulez, si vous le pouvez. J’espère en tout cas qu’il ne vous aura pas laissés insensibles.
C’est donc fait, je me suis vendu. J’ai vendu mon âme. Mais à qui ? Je l’ignore. J’espère ne l’avoir pas vendue au diable, la compagnie de Faust ne m’a jamais été très sympathique…

Si vous demandez à Iouri Aubert, 18 ans, de se présenter, il vous répondra qu’il n’y a que trois choses dont il est sûr à propos de lui-même : premièrement, il n’est rien ; deuxièmement, c’est un toxicomane des pages, drogué à l’encre, un lecteur boulimique, un vrai rat de bibliothèque ; troisièmement, il a la certitude qu’il mourrait de ne plus écrire.