Le narrateur révèle ici sa passion pour la peinture, à laquelle il va donner une tournure sordide, à mesure qu’il sombre dans les meurtres – il jette les victimes dans un puits quand il fait une fructueuse capture – avec un léger soupçon de cannibalisme – pour se fournir en sang afin de s’en servir pour peindre ses toiles rouges. Mais il se ponctionne également quand il ne trouve personne à assassiner et l’on assiste à sa descente aux enfers, dans sa vie qui tourne à la déréliction et va l’entraîner dans les profondeurs obscures du meurtre de sang-froid, sans retour possible. Pourtant, contre toute attente, il trouvera le succès grâce à ses toiles tourmentées. Ce ne sera toutefois que de courte durée, le temps que la justice se charge, après la découverte de l’essence même de ses toiles par un particulier, de l’enfermer pour de longues années, mais…
Stéphane Tomasso a un passé universitaire en langue anglaise, puis a travaillé dans la sécurité, à La Poste et dans la restauration. Ces activités, qui ne l’ont pas séduit, l’ont mené à l’univers romanesque, par passion grandissante pour la littérature. Il a également écrit beaucoup de poésies, ainsi que quelques romances et de nombreux romans hantent ses tiroirs, des fantômes littéraires qui datent de ses débuts, à l’âge de vingt ans, au temps où il se consacrait, peu à peu, à l’écriture. Trois de ses romans ont été publiés au cours des trois dernières années, et il cherche à présent à toucher les lecteurs avec cette novella, une forme iconoclaste de roman à glacer le sang… Il a une grande passion pour le roman noir et écrit en ce sens. La démarche de l’écriture lui étant vitale, tout comme le fait de respirer, il ne se sent mieux nulle part ailleurs qu’à son clavier pour créer de nouvelles œuvres, de jour comme nuit, quand l’inspiration devient impétueuse, nécessaire à l’élaboration de ses écrits.
