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LE RAFFAELLO - Une histoire de famille

de Micheline Cazes Witta
ISBN: 978-2-37916-084-4

17,00

Casablanca Avril 1967. Mona Bessy et son frère Ariel, étudiants à Paris, rentrent en urgence chez eux. Leur père a disparu. Conseils de famille, secrets enfouis révélés, départs… Les drames se succèdent dans cette famille juive qui semblait pourtant unie autour de ses traditions et ses coutumes. Mona saura-t-elle retrouver la paix et reconstruire une famille ? … Dans le salon, sur la table recouverte d’une nappe blanche, près des tasses à thé en porcelaine de Limoges, des fijuelas s’enroulaient délicatement telles des boutons de rose, des écorces d’oranges confites aux tons ambrés, des mantecados saupoudrés de cannelle les ramenaient vers leur jeunesse passée entre Tanger et, de l’autre côté du Détroit, Gibraltar. Ce jour-là, chacun y allait de son avis sur le mariage d’Ari, sur «l’autre» qu’aucun cependant ne connaissait. Très vite, ils l’avaient surnommée, avec une pointe de mépris, « la forastera », l’étrangère. L’espagnol reprenait ses droits, excluant ainsi Denise et ma mère, les pièces rapportées de la famille que mon oncle et mon père avaient ramenées de France plus de trente ans auparavant…

Catégorie : Product ID: 3748

Vie du livre

Description

Casablanca Avril 1967. Mona Bessy et son frère Ariel, étudiants à Paris, rentrent en urgence chez eux. Leur père a disparu. Conseils de famille, secrets enfouis révélés, départs… Les drames se succèdent dans cette famille juive qui semblait pourtant unie autour de ses traditions et ses coutumes. Mona saura-t-elle retrouver la paix et reconstruire une famille ? … Dans le salon, sur la table recouverte d’une nappe blanche, près des tasses à thé en porcelaine de Limoges, des fijuelas s’enroulaient délicatement telles des boutons de rose, des écorces d’oranges confites aux tons ambrés, des mantecados saupoudrés de cannelle les ramenaient vers leur jeunesse passée entre Tanger et, de l’autre côté du Détroit, Gibraltar. Ce jour-là, chacun y allait de son avis sur le mariage d’Ari, sur «l’autre» qu’aucun cependant ne connaissait. Très vite, ils l’avaient surnommée, avec une pointe de mépris, « la forastera », l’étrangère. L’espagnol reprenait ses droits, excluant ainsi Denise et ma mère, les pièces rapportées de la famille que mon oncle et mon père avaient ramenées de France plus de trente ans auparavant…

Micheline Cazès Witta a grandi au Maroc. Elle a étudié les langues étrangères et la littérature à la Sorbonne, Paris et à Columbia University, New York. Elle a enseigné au Canada et en France, fait des traductions et participé à la rédaction de magazines et articles avant de se mettre à l’écriture de romans.

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En pays d’Auge.