Le livre que vous allez vous procurer est un roman, donc, les personnages sont nés de mon imagination, et toutes ressemblances avec des personnes existantes ou ayant existé seraient purement fortuites ; ça, c’est la formule consacrée, d’autres Argenteuillais diront « C’est Michto, il jaspine la bavette du faubourg cézigue, tes chasses ne balanceront pas ton blaze, te fais pas de mouron, l’affranchi ! »
Dans ce quartier du marché Delambre où je relate l’aventure des chats qui causent entre eux, les magasins, boutiques, cafés ou hôtels ont bien existé ; j’y ai vécu enfant et j’ai aimé ce village des Champioux d’Argenteuil où il faisait bon vivre en 1960. Malgré tout, je fais un p’tit clin d’œil à mes chers souvenirs d’enfance où, une nuit, j’ai entendu mon chat parler… Mais ça reste entre nous, je vous fais confiance !
Dans ses trois derniers romans aux éditions Maïa, Gérard Fernandez a raconté la guerre d’Espagne (Te Amo), la Révolution française (Le Chêne de Garance) et, pour finir, l’argent de la résistance à Paris pendant le conflit 39/45 (6 jours à Paris). Pour ce quatrième roman, il a changé complètement de sujet en s’intéressant à la banlieue parisienne dans les années 60/70, plus exactement à la ville d’Argenteuil et son quartier des Champioux où il a vécu pendant quelque temps dans ces années-là… Installé depuis quelques années à l’île Maurice, il écrit pour son plaisir et celui de ses lecteurs fidèles tous les jours, à l’ombre d’un palmier sous la varangue de sa maison face à l’océan indien aux couleurs émeraude, et espère toujours que le dernier roman plaira.