
D’une nouvelle à un roman, le fil de mes histoires
Griffonner des mots sur un carnet. Les taper sur un clavier. Savoir que vous les lirez peut-être bientôt (ou que vous les avez déjà lus !). Quelque part, une vie ne tient qu’à un fil… est mon quatrième livre. Et, c’est l’occasion de vous en dire plus sur mon parcours d’autrice 😉
Lyon, comme toile de fond
Tout a commencé en 2012 (plus ou moins – mais j’en parlerai peut-être plus loin). Je m’étais inscrite à un atelier d’écriture. Une semaine pour arriver au bout d’un projet : écrire une nouvelle en une page. Oui, c’était un objectif modeste. J’écris depuis toujours (disons depuis que j’ai appris à écrire à l’école). Je dévore les livres. Petite, j’avais écrit une histoire d’amour entre des cochons d’Inde (oui, l’imagination des enfants….). Adolescente, je noircissais les cahiers d’école d’histoires teintées d’une dose de fantastique (je suis de cette génération biberonnée aux sœurs Halliwell !).
Adulte, j’ai continué d’écrire sans jamais réussir à mettre un point final. Toutes mes histoires finissaient en eau de boudin. D’où ce stage ! Une histoire en une page, tout était possible. Tout fut possible. J’ai écrit une nouvelle. Deux nouvelles. Trois nouvelles… Et soixante-quatre nouvelles dans lesquelles le personnage principal était Lyon (et ses habitants). C’est mon premier livre édité en 2015, Instants lyonnais.
Lyon, ma ville d’adoption, s’est aussi invité dans mon dernier roman Quelque part, une vie ne tient qu’à un fil… publié en 2024 chez Maïa Éditions. Dans mes récits, j’aime embarquer les lecteurs et lectrices dans des lieux que j’ai foulés, comme une invitation à les découvrir par vous-mêmes.
D’un livre à l’autre
J’aime créer des ponts entre mes histoires, entre mes personnages. Instants lyonnais était en quelque sorte une mise en bouche. Les personnages se rencontrent, se croisent d’une nouvelle à l’autre. Et, de là, est né mon deuxième livre Indochine(s). Ce roman est à son histoire… Celle de mon grand-père, Robert (devenu Gaston au cours de l’écriture). J’ai mis beaucoup de temps à mettre un point final à cette histoire, presque 10 ans après le premier jet qui racontait la version romancée de l’épopée indochinoise de mon grand-père. Il m’a fallu du temps pour comprendre ce qui me bloquait dans ce récit, ce que je voulais partager. Roman choral, Indochine(s) c’est trois destins, trois époques.
Et, je me suis attachée à l’un des personnages. Je l’ai embarqué avec moi dans Quelque part, une vie ne tient qu’à un fil… Je voulais connaître la suite de sa vie. Instants lyonnais n’était pas très loin non plus de ces pages que j’écrivais. Certains passages, certains personnages sont le prolongement de ces nouvelles.
Je suis Manuela Levalet. J’écris pour partager avec vous des histoires qui touchent, qui vous font voyager. Dans chacune d’elles, il y a un petit peu de vous, un petit peu de moi, un petit peu de nous. Bref, j’aime les histoires universelles. J’ose penser que Quelque part, une vie ne tient qu’à un fil en est une.