Skip to content Skip to footer

Une violence banale

Chers amis,

L’homophilie vous connaissez ?

Moi je ne connaissais pas avant d’avoir lu le carnet de voyage d’Adélitah.

J’étais comme beaucoup d’entre vous, l’homophobie je connaissais bien car l’école, les médias, des coteries politiques, des célébrités, des maisons d’éditions par auteurs interposés en parlent librement comme ils l’ont toujours fait pour aider les victimes, relayer leur souffrance inaudible, un peu moins pour d’autres qui ne peuvent plus faire autrement, se taire et laisser les victimes se débrouiller seules avec ce drame humain et ne le font que par souci de bien- pensance, mais c’est toujours ça de gagné.

Mais l’homophilie, trou noir, quésaco ?

Et puis j’ai lu le récit de vie d’Adélitah, le blues qu’elle y mettait en musique, avec une sourdine bien entendu, elle en a tu le nom pour ne pas subir une double peine de la part de ces mêmes médias, coteries, célébrités, subir le silence assourdissant avec lequel ils auraient réagi à sa voix de victime qui ne pouvait pas en être vraiment une à leurs yeux. Pensez, cette chose-là ça n’existe pas, ça ne peut pas exister puisqu’on n’en parle pas ! Eh oui, c’est comme ça, il y a des souffrances dont les adultes ne veulent pas entendre et encore moins parler à leur tour.

Et pourtant l’homophilie, c’est le contraire de l’homophobie et fait les mêmes ravages dans la société : il y a des parents qui ne peuvent donner leur amour qu’à des enfants qui ont le même sexe que le leur, sinon… c’est la privation d’affection !

Alors, êtes-vous prêt à faire du carnet de voyage d’Adélitah le manifeste pacifique d’un combat militant contre l’homophilie ? Si oui, rendez-vous sur ma page club pour bref serrez les coudes avec Adélitah, nous organiser, échanger sur la meilleure manière de faire reculer cette violence ordinaire encore trop méconnue.

À bientôt,

Quentin Lhermès