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Quelques merveilleuses vies inutiles

de Denis Bedu
ISBN: 978-2-37916-631-0

19,00

Un jeune homme, un bon à rien, disait-on, et deux ou trois autres personnages, peut-être plus, s’échappent d’un avenir banal et sans issue. Alors ils semblent devenir des héros dans le monde qu’ils se construisent. Étudiant, femme mourant de sagesse, peintre, écrivain, espion aimable, espion hypocrite, tous amis, tous exceptionnels. Mais la nature humaine, hélas, détruit tout, et leur existence prend une direction parfois morbide, certainement dangereuse et fatale pour certains. Thème original car les personnages, les héros sans malice, glissent vers le contraire de leur ambition et leur compréhension.

Catégorie : Product ID: 19800

Vie du livre

Description

Un jeune homme, un bon à rien, disait-on, et deux ou trois autres personnages, peut-être plus, s’échappent d’un avenir banal et sans issue. Alors ils semblent devenir des héros dans le monde qu’ils se construisent. Étudiant, femme mourant de sagesse, peintre, écrivain, espion aimable, espion hypocrite, tous amis, tous exceptionnels. Mais la nature humaine, hélas, détruit tout, et leur existence prend une direction parfois morbide, certainement dangereuse et fatale pour certains. Thème original car les personnages, les héros sans malice, glissent vers le contraire de leur ambition et leur compréhension.
Aura-t-il fallu vivre dans les belles parties du monde pour qu’ils se laissent séduire par une terre infidèle qu’ils ont pensée indestructible ? Les rêves exceptionnels de tout le monde suivis de déboires pour ces héros contrariés. Le sort de tous quand les illusions s’évaporent.

Né en France, il poursuit des études sans doute destinées à un autre personnage, ivre de technologie. En 1970, ainsi chassé par les malaises d’un faux départ, il quitte son pays qu’il ne reconnaît déjà plus à l’âge des découvertes. « La France, aussi belle qu’elle fût ne m’a pas hélas retenu. Et je ne sais toujours pas pourquoi. » dira-t-il plus tard.
Puis pendant deux ans, il vit avec une tribu en Afrique Équatoriale. Là, il redécouvre avec grand plaisir ce que nous avions perdu. Non, pas les colonies, quelle honte ! Mais l’humanité d’un peuple inconnu, l’empathie des sourires sincères, le désir de nourrir. Puis rassasié de ce nouveau baptême, il débarque un soir aux États-Unis, quand l’Amérique rêvait encore à ce qu’elle a plus tard échoué de devenir. Il y passe néanmoins toute sa vie adulte et professionnelle. Cette vie l’emporte vers toutes les Amériques du Nord, centrale et du Sud, leurs îles, le Pacifique et ses archipels, le Japon, la Chine, le Moyen-Orient et autres contrées. Alors, les yeux gorgés d’images, il est persuadé qu’il faut mourir bien vite avant que les cendres de l’enchantement se refroidissent, ou bien écrire quelques mots pour maintenir les décors qui envoûtent les souvenirs…
De retour dans le sud-ouest de la France après des années bien trop courtes, il garde néanmoins de nombreuses étoiles égoïstes dans ses regards et ses propos qu’il nourrit avec les beaux voyages de l’écriture et le monde des livres. « Aura-t-il fallu vivre dans les ailleurs du monde pour enfin me laisser séduire par ma terre natale ? »