La culpabilité est le pivot autour duquel s’organisent ces trois nouvelles. J’ai voulu en effet rendre compte des conséquences de ce que veut dire pour moi la culpabilité, dans la mesure où elle m’habite, me possède.
Ainsi, c’est au confluent de mes lectures sur cette thématique (Freud, Kafka, Stendhal, Kundera, Bataille… etc.) et de mes expériences personnelles (comme la mort récente de mon père) que j’ai formé le dessein d’écrire ce livre.
Étudiant en philosophie, Samuel Duffourg est avant tout un lecteur confessant à chaque page tournée son grand amour des livres. Jeune écrivain, il se plaît à se comparer à un chorégraphe faisant danser les mots entre eux, se plaît à penser qu’au principe de son entreprise d’écriture se trouve, sinon la réussite, du moins son apparence de faire entendre ses impressions dansantes par la voie royale de l’expression écrite. Il écrit ce qu’il n’arrive pas à dire, mieux : il écrit pour écrire, de façon intransitive.